Une amie italienne m'a fait remarquer que je n'avais encore rien écrit sur Bois Lumière. Mais où avais-je donc la tête ! Dans un buisson de chèvrefeuille sans doute, butinant au gré des promenades dans les collines et les calanques provençales. Car c'est bien là que tout à commencé pour Bois Lumière : le nez collé sur les immortelles qui cuisent au soleil.
Je cherchais depuis longtemps à créer quelque chose autour du miel. J'avais bien essayé de l'associer à de la rose mais cela ne marchait pas vraiment. Le déclic vint donc d'une absolue immortelle absolument renversante que je testais un peu par hasard. Quelle claque ! Cette matière est d'une telle richesse, de la réglisse au curry, du bois au fruit, de la poussière au vert sombre, du sucré à l'amer : un bijou. J'avais enfin le lien entre l'animalité salive du miel et de la cire d'abeille avec le fruité confit boisé du l'absolue fir balsam et du genévrier nain corse, beaucoup moins aromatique que ses cousins.
La structure du parfum était née, restait à l'habiller. Ou pas.
Car c'est un parfum d'été à se prélasser nu sur un rocher avec la mer à proximité pour un plongeon salutaire. Un paysage buriné de garrigue prête à s'enflammer, une épaisseur de l'air, de la chair chaude qui se prélasse sur les tomettes.
De la lumière, beaucoup, à faire plisser les yeux, éblouissante et le bois, résineux et craquant.
La structure du parfum était née, restait à l'habiller. Ou pas.
Car c'est un parfum d'été à se prélasser nu sur un rocher avec la mer à proximité pour un plongeon salutaire. Un paysage buriné de garrigue prête à s'enflammer, une épaisseur de l'air, de la chair chaude qui se prélasse sur les tomettes.
De la lumière, beaucoup, à faire plisser les yeux, éblouissante et le bois, résineux et craquant.
Certain(e)s y entendent le sifflement du percolateur et du café qui coule, avec même une lichette de gnôle pour l'épicer, d'autre le chocolat torréfié. C'est d'une gourmandise un peu âpre, pas indulgente, l'immortelle ne se laisse pas facilement dompter.
J'aime son moiré à fourrure chaude de félin qui sommeille dans les hautes herbes, ses accents d'épices crépitantes et surtout sa longévité : il s'étire pendant des heures sur ma peau. L'hiver il réchauffe et emmitoufle avec beaucoup de tact et transporte mine de rien vers des contrées au climat plus clément.
Je suis très fier de Bois Lumière et d'avoir réussi à capturer un peu de la luminosité si particulière du midi.
Bois Lumière, eau de parfum, 50ml : 90 € Pour plus de renseignements, me contacter ici : anatole.lebreton@gmail.com
Quel bel endroit qu'un buisson de chèvrefeuille pour y coller sa tête!
RépondreSupprimerLire tes propres mots et découvrir un bout du chemin créatif est un vrai plaisir. Tout comme se prélasser nu sur un rocher brûlant avec Bois Lumière !!! La fraîcheur de la mer en bas, celle d'une foret derrière...Oui c'est tout à fait là et ainsi qu'il me donne envie...
Merci pour cette création ;-)